Infos sourcées - "santé globale" : environnement, biodiversité, climat, santés humaine et animale

Pour estimer le futur climat terrestre, il faut utiliser des simulations.

Que signifient les différents scénarios utilisés ?
Et pourquoi cite-t-on toujours l'année 2100 ?

Décryptage et correspondance avec les élévations moyennes de température auxquels ils correspondent.


Qui étudie l'évolution du climat ?

Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ou IPPC en anglais (Intergovernmental Panel on Climate Change) est une structure internationale, créée en 1988 par le Programme environnement des Nations unies (UNEP - United Nations Environment Programme) et l'Organisation mondiale du climat ( WMO - World Meteorological Organization).

Son rôle est de fournir des études scientifiques sur les effets environnementaux et socio-économiques du dérèglement climatique.

195 pays et des milliers de scientifiques participent à ces travaux, mis à disposition du public et des dirigeants qui doivent trouver des accords internationaux pour limiter la casse.

Avec quels outils ?

Les mesures (températures, énergie solaire reçue, présence de différents gaz dans l'atmosphère terrestre,...) des bases de données mondiales permettent un état des lieux, depuis le 18e siècle pour les températures, plus récemment pour certaines mesures fines.

Les scénarios RCP (Representative Concentration Pathway) sont des scénarios liés à l'évolution de la concentration en gaz à effet de serre.

Ils permettent d'estimer le climat futur selon quatre scénarios différents.

Chacun est nommé d'après l'augmentation de la puissance lumineuse reçue par la Terre pour l'année 2100, par rapport aux années 60.

- le scénario RCP2.6 suppose ainsi qu'elle aura augmenté de 2,6 W/m2, ce qui représente une diminution drastique de nos émissions actuelles.
On estime que ce scénario mène à une élévation globale moyenne de la température de 2°C

- le scénario RCP8.5 suppose ainsi qu'elle aura augmenté de 8,5 W/m2., ce qui représente une augmentation de nos émissions actuelles
On estime que ce scénario mène à une élévation globale moyenne de la température de 4°C

- deux scénarios intermédiaires RCP4.5 et RCP6 (respectivement +4,5 et +6 W/m2) représentent deux niveaux de relative stabilisation de nos émissions actuelles
On estime que ces scénarios mènent à des élévations globales moyennes de la température de 2,7°C et 3,5°C respectivement

2016 06 GIEC

Schéma adapté - source du schéma initial : 5e rapport du Giec, publié en 2013

Sciences participatives

Infos "repères"

Infos en cartes

Infos en vidéo

Livres

A lire ailleurs

Qu’est-ce que l’écologie scientifique ?

Comme toute science, l’écologie scientifique a le monde qu’elle prétend étudier qui lui colle à la peau. Cela n’invalide pas la scientificité de l’écologie mais, au contraire, confirme que l’écologie scientifique n’est pas différente des autres activités scientifiques. L'écologue doit assumer le fait que les interactions du monde vivant qu’il étudie sont elles-mêmes en interaction avec d’autres sphères, qu’elles soient éthique, politique ou citoyenne.

logo sciences critiques à lire sur sciences-critiques.fr

More articles [EN]

Think twice about roof racks: added items cost you as much as +25% in gas

england 150397 pixabay mini While you get ready to hit the road this summer, think twice before hitching a roof racks to your car: added items cost you as much as 25% more in gas! In US, the increasing usage of roof racks (+200% in 2040) may turn into a real concern: they already are responsible for almost 1% of fuel consumption.
Lawrence Berkeley National Laboratory researcher Alan Meier and Yuche Chen of the National Renewable Energy Laboratory have estimated the fuel consumption penalty of roof racks.

Lire la suite...

A lire ailleurs

Gaz de schiste, un non-sens économique

Depuis cet été, des experts mettent sérieusement en doute le bien-fondé économique de la fracturation hydraulique. «La production des puits décline si rapidement aux Etats-Unis qu’ils ne seront jamais rentables», dit l’expert Tim Morgan dans un article intitulé «Gaz de schiste, la bulle internet de notre temps», paru le 4 août dans le Telegraph. Responsable global de la recherche chez le courtier en énergie Tullett Prebon jusqu’en 2013, il estime que la fracturation, ou fracking, est une absurdité économique.

logo bilan à lire sur bilan.ch