Si la conférence des Nations-Unies sur le développement durable Rio+20 a l'avantage d'être un événement mondial, elle permet aussi de se rendre compte que les problèmes humains n'ont jamais de solution unique.
Encourager les innovations et technologies locales en favorisant la créativité des habitants sur place pourraient être une stratégie plus efficace pour le développement durable.
Les interventions des conférenciers présents à "Science at Rio+20" démontrent bien que la nécessaire base à respecter pour innover utile est de connaître non seulement l'usage final d'une technologie ou d'un procédé agricole mais aussi son potentiel local d'implantation, en tenant compte des besoins, des contraintes et des usages locaux.
En donnant aux populations locales les moyens d'innover sur leurs ressources, les solutions gagneraient tout simplement en pertinence...
Et cela éviterait le fiasco de stratégies alimentaires high-tech impossibles à déployer concrètement sur le terrain, comme cela a été le cas en Afrique orientale avec un maïs résistant aux sécheresses.
Il paraît donc urgent de passer d'un transfert de technologie dirigé de haut en bas et du nord vers le sud à un processus où les principaux intéressés peuvent exprimer leurs besoins concrets... et leur créativité !
"Somewhere here, a landscape has been lost...". In UK, landscapes such as the Highlands of Scotland, The Lake District and Dartmoor are symbols of wilderness. However, these places have been farmed, mined and inhabited by people for millennia. In hidden corners of the moor, relics of its past cling on relics that point to the bizarre fact that when humans first arrived here, these open landscapes were temperate rainforests.