William Nordhaus - l’un des deux lauréats 2018 du prix de la Banque de Suède en économie en association avec Paul Romer, théoricien de la croissance endogène - est récompensé principalement pour avoir conçu des modèles économiques qui intègrent le changement climatique, comme le modèle DICE (Dynamic Integrated Climate-Economy - modèle dynamique intégré de l’économie et du climat) et sa version régionalisée RICE. Mais sa "solution optimale" conduit à un réchauffement de 3,5°C en 2100 ! Quand on est économiste, on peut donc proposer sans rire un réchauffement de 3,5°C et être récompensé pour des travaux qui affirment qu'il s'agit là d'une situation optimale...
« Prix Nobel » Climat : William Nordhaus est-il bien sérieux ?
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Cela ne vous surprend pas, vous, un travail qui représente 160 % du temps total de travail rémunéré et qui n’est évalué qu’à 33 % du PIB ? Cet écart inouï entre les 33 % et les 160 % laisse entendre qu’une heure de travail domestique produit en moyenne une « valeur » près de 5 fois moindre qu’une heure de travail rémunéré dans la « vraie » économie.
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The wet desert

"Somewhere here, a landscape has been lost...". In UK, landscapes such as the Highlands of Scotland, The Lake District and Dartmoor are symbols of wilderness. However, these places have been farmed, mined and inhabited by people for millennia. In hidden corners of the moor, relics of its past cling on relics that point to the bizarre fact that when humans first arrived here, these open landscapes were temperate rainforests.
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36 000. C’est le nombre de cochons que l’investisseur néerlandais Harry van Gennip veut élever dans un ancien kolkhoze situé dans l’ex-RDA. Loin d’être un précédent, ce projet d’étable géante vient s’ajouter aux nombreuses fermes industrielles d’élevage de porcs et de volailles qui ont déjà vu le jour en Allemagne. La méga-étable de trop ? L’exaspération enfle dans le pays et nourrit un mouvement de contestation fédéré autour d’un mot d’ordre : "On en a ras le bol".






